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Rose- Tatiana de Rosnay

5 Mai 2011

Où je me replonge dans le Paris du Baron Haussman!

Après avoir lu le Voisin, Boomerang, elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay, voici mon dernier achat: il s’agit de Rose. Je suis vraiment fan de cette auteure, j’attendais son dernier opus avec impatience et évidemment, je ne suis pas déçue!

Rose est un roman qui a pour cadre la ville de Paris au XIXè siècle. Tout de suite, on se replonge dans ses cours d’histoire, des mots reviennent instinctivement: avenue, petit métier, quartier, le Bon marché, Haussmann, Baron, Empereur… Paris se transforme et se modernise à un rythme effréné . Tatiana de Rosnay a choisi d’évoquer les conséquences de ces modernisations colossales sur le petit peuple de Paris et plus précisément sur son héroïne, Rose l’obstinée!

Le roman commence par une lettre de Rose à son bien aimé: on ressent la peur de cette femme qui doit être seule dans son habitation de la rue Childebert à Paris. Un tumulte semble se rapprocher: des hommes se dépêchent, des bruits montent jusqu’à elle! Tous ses sens sont en éveil! Elle attend… On reconnaît ici le style de Tatiana de Rosnay: suspens, attente et beaucoup d’interrogations! Très vite un mystère demeure: elle écrit des lettres à son bien-aimé une dizaine d’années après sa mort comme pour lui avouer un secret et s’absoudre de quelquechose. Rhaaa tous les ingrédients sont là pour que j’accroche!

Mais qui est Rose? Jeune femme simple plûtôt jolie et issue du petit peuple, elle fait un beau mariage avec un bourgeois, un peu plus agé qu’elle, Armand Bazelet. Ils vivent aisément aux côtés des habitants de la rue Childebert où tout le monde se connaît: il y a Alexandrine, la fleuriste douée, M. Zamaretti, le libraire et la baronne de Vresse qui cotoie la haute société. Mais le percement des grands boulevards par le Baron Haussman va venir totalement bouleverser la vie des habitants du petit quartier et Rose va choisir de se battre à sa manière…

Cet ouvrage a été une plongée bien agréable dans le Paris du XIXè sous le regard frais de Rose. Il s’agit en fait d’un roman sur l’amour du foyer, l’amour de son quartier et l’amour des gens avec lesquels on apprend la vie. Au delà de la destruction de la ville qui est oppressante et lourde, c’est la construction de la personnalité de Rose que l’on retient ici: toutes ses rencontres sont gravées dans sa chair et c’est bien plus fort qu’un nom gravé sur la devanture d’un immeuble neuf.

2 commentaires leave one →
  1. 16 Mai 2011 13 h 05 min

    Entierement d’accord avec toi. Trés bon roman.

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